Rédacteur web : choisir le statut freelance ou le salariat ?

Le rédacteur web est un professionnel de l’écriture très utile à la stratégie marketing et communication d’une entreprise. Dès lors, selon les besoins, il devient essentiel de se poser la question du statut idéal à choisir en tant que rédacteur web. Faut-il se lancer à son compte ? Intégrer une entreprise ? Quels sont les avantages et les contraintes de chaque statut ? Explications. 

Intégrer une entreprise en tant que rédacteur web salarié 

Lorsque la passion des mots est si forte que vous souhaitez en faire votre métier, vous pouvez vous orienter vers le salariat et rechercher un poste de rédacteur web. 

Il faut savoir que les annonces se font de plus en plus rares dans ce secteur, car bien souvent, il s’agit d’un besoin ponctuel de textes pour les entreprises. 

Les grands médias font davantage appel aux journalistes plutôt qu’aux rédacteurs web car les objectifs ne sont pas tout à fait les mêmes. 

Mais il arrive que certaines entreprises requièrent ce savoir-faire en interne car le besoin est grand. Ainsi, vous pouvez tout à fait vous lancer dans la rédaction web en tant que salarié d’entreprise. Vous bénéficierez des avantages et de la stabilité du statut salarié, tout en pouvant suivre de près la stratégie éditoriale mise en place au sein de la structure. 

Généralement, vous êtes même responsable des sites web sur lesquels les contenus sont publiés, vous pouvez concevoir la ligne éditoriale selon les besoins de l’entreprise. En bref, vous avez votre mot à dire sur la stratégie mise en place et jouez un rôle plus important.  

Devenir rédacteur en freelance 

Le statut freelance est assez attrayant pour les rédacteurs web. Dans les débuts, il s’agit alors de créer tout simplement une micro-entreprise, dont la gestion est simplifiée par le gouvernement, justement pour booster l’entrepreneuriat. 

Se lancer en tant que freelance, c’est intervenir ponctuellement auprès d’entreprises qui ont alors des besoins éditoriaux mais pas forcément le budget pour embaucher en interne. 

Vous devez donc gérer votre image sur les réseaux sociaux, concevoir un site web pour que les professionnels puissent vous trouver sur Internet. Vous aurez aussi la responsabilité de créer votre réseau, pour faire marcher le bouche-à-oreille. 

Une fois les contrats décrochés, vous respectez les demandes des entreprises selon le brief donné. 

L’avantage du statut freelance réside principalement dans le tarif imposé. Vous avez de l’or entre les mains, un talent incroyable qui est fortement demandé par les entreprises. 

Vous pouvez donc bien mieux gagner votre vie en tant que freelance qu’en tant que salarié. Plus vous êtes capable d’écrire, plus vous augmentez votre chiffre d’affaires ! Un article de 600-700 mots, rédigé par un rédacteur web junior et/ou confirmé peut se vendre au prix minimum de 90 euros HT pour un débutant. En comparant avec le nombre de contenus rédigés en tant que salarié au mois, il y a fort à parier que vos yeux s’écarquillent en constatant la différence ! 

Le statut freelance permet aussi de gagner du temps : vous consacrez exclusivement vos journées à la rédaction web. Bien sûr, vous travaillez souvent chez vous, et pouvez souffrir d’un sentiment d’isolement ou de solitude. Vous ne participez pas toujours à la stratégie éditoriale d’un site web, ce qui peut créer une certaine frustration si le client n’est pas ouvert aux propositions spontanées. 

Mais l’avantage notable, c’est que vous gérez votre temps comme vous l’entendez, vous appliquez vos tarifs, votre méthode de travail, vous choisissez vos clients, les types de contenus que vous souhaitez rédiger, le type de contrat que vous acceptez. 

Combiner freelance et salariat 

Enfin, l’autre solution adaptée selon le profil du rédacteur web réside en la combinaison du statut freelance avec le salariat. 

Et oui, c’est tout à fait possible ! Il convient simplement de vérifier que votre contrat de travail ne stipule aucune contre-indication à ce sujet. A noter que la fonction publique est assez stricte en matière d’entrepreneuriat pour ses agents. 

Généralement, il convient de prévenir sa hiérarchie, en s’assurant que l’activité n’entre pas en concurrence avec le secteur dans lequel vous évoluez. 

Il apparaît ensuite évident que vous ne travaillez pas pour votre micro-entreprise sur vos heures de travail en tant que salarié. 

Cette situation a le mérite de vous permettre de tester votre activité en tant que freelance. Cela va vous demander du temps, mais vous pouvez simplement prendre quelques contrats par an pour gagner en confort de vie et constituer votre réseau petit à petit. 

Pour cela, il devient essentiel d’être motivé, rigoureux et ambitieux, pour jongler entre votre vie de salarié et votre vie de freelance sans que l’un ne pâtisse sur l’autre. L’optimisation du temps devient votre meilleure amie. 

Aussi, vous devez bien vous connaître pour vous lancer dans ce travail hybride. C’est-à-dire que vous devez bien vous organiser et connaître votre capacité d’écriture pour donner une deadline fiable et réaliste à vos clients. Ne prenez donc pas de contrats trop importants si vous savez que votre métier principal requiert parfois des heures supplémentaires, des astreintes, etc. Vous risquez d’être submergé par la quantité de travail à effectuer. Vous perdrez en crédibilité et en légitimité. 

Les options sont donc nombreuses pour les passionnés d’écriture. Ils peuvent se lancer dans le salariat au sein d’une entreprise qui les inspire et pour laquelle ils doivent rédiger des contenus en accord avec leur expertise. Sinon, ils peuvent tout à fait s’orienter vers l’entrepreneuriat en créant une micro-société. Ils deviennent maîtres de leur navire et peuvent même gagner beaucoup plus d’argent qu’en tant que salariés, avec bien entendu, toutes les contraintes liées à l’entrepreneuriat. Enfin, la combinaison de ces deux statuts s’impose comme une alternative intéressante pour tester son activité, mettre du beurre dans les épinards en fin de mois et transiter doucement mais sûrement vers l’entrepreneuriat à temps plein. 

(Crédit photo : Pexels – Photo de George Milton)

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