Le rédacteur est amené à rédiger de nombreux textes au cours de sa carrière. Pour pouvoir faire preuve d’originalité, surtout lorsqu’il doit rédiger des contenus parfois très proches sémantiquement, il se doit d’avoir un vocabulaire riche et varié. Au-delà de diversifier son écriture, cela lui permet de répondre à toutes les demandes, tous les styles d’écriture imposés par les chartes éditoriales qu’il doit respecter. Comment faire pour enrichir son vocabulaire en tant que rédacteur ou écrivain ? Voici 4 astuces à appliquer pour étoffer sa banque de mots et en découvrir tout autant.
La lecture, le fondement d’un vocabulaire riche et varié
On ne le dira que trop peu, mais lire est un indispensable à bien des égards. Si la lecture permet d’améliorer son orthographe, sa grammaire, de découvrir des expressions diverses, cette pratique régulière permet également d’enrichir le vocabulaire des écrivains.
Chaque auteur a sa plume, son style d’écriture qui lui appartient. Les livres ont le pouvoir de nous faire voyager dans le temps, d’un peuple à l’autre. Il existe des livres sur toutes les thématiques, du roman de fiction à l’encyclopédie, en passant par les livres plus ludiques d’histoire de la langue française, d’étymologie, etc.
Alors, en lisant quotidiennement quelques pages par jour, l’écrivain contribue tout d’abord à son bien-être car il s’agit d’un temps qu’il s’octroie pour lui, puis c’est un moyen d’étoffer son vocabulaire.
Il va pouvoir découvrir des synonymes, les versions soutenues ou argotiques d’un terme qu’il emploie régulièrement. Il se rendra compte d’une expression marquante, de l’orthographe d’un mot ou d’une expression dont il n’avait pas connaissance, etc. Il s’agit là de toute la richesse des livres : ils renferment des trésors !
Les mots croisés, à la découverte de synonymes
C’est une activité que beaucoup de personnes aiment pratiquer : les mots croisés ! Non, il n’y a pas d’âge pour s’y mettre bien au contraire !
Si la pratique des mots-croisés est utile pour garder une bonne mémoire et retarder l’apparition de maladies neuro-dégénératives telles qu’Alzheimer, les mots-croisés sont aussi riches d’enseignement.
Les mots fléchés constituent une bonne base pour s’entraîner à jouer avec les mots. Souvent, il est question de trouver le synonyme relatif à la définition donnée, dans des versions plus ou moins complexes ! Il est possible de découvrir la version soutenue d’un terme, ou un mot d’antan que l’on n’utilise plus forcément de nos jours mais qui peut toutefois être utile lors d’un projet d’écriture.
Les mots casés sont aussi l’occasion de mettre le doigt sur des mots plus ou moins courts, que l’on ne connaît pas. Dans ce cas, l’écrivain doit effectuer une recherche pour définir le terme en question. ce qu’il y a de bien avec les mots croisés, c’est que les termes sont souvent répétés. Dès lors, il devient plus simple d’intégrer une nouvelle notion car elle est utilisée régulièrement !
L’utilisation d’une encyclopédie et d’un dictionnaire
Autre indispensable pour améliorer son vocabulaire. Utiliser un dictionnaire dès qu’un mot n’est pas identifié par l’écrivain. Il s’agit de la seule manière de l’utiliser par la suite : le comprendre d’abord !
Mais il existe également des dictionnaires dédiés aux antonymes ou aux synonymes. Ces derniers sont extrêmement utiles pour les rédacteurs web, lorsqu’une entreprise leur confie des textes SEO à rédiger ou des guides pratiques autour d’une thématique. Pour varier le vocabulaire, éviter les répétitions à tort ou inutiles d’un point de vue référencement naturel, connaître des synonymes est essentiel.
Ce travail de recherche permet même d’aiguiser la plume de l’écrivain en relevant les subtilités de sens, les nuances entre un terme et un autre, les fautes d’usage, les pléonasmes.
Comprendre l’étymologie des mots est aussi une pratique intéressante pour mieux intégrer un mot dans son vocabulaire, car il raconte à lui seul une histoire. Cette vision permet aussi de mieux comprendre les termes inconnus lorsqu’ils ont des radicaux d’origine grecque ou latine.
Les applications web ludiques pour booster son vocabulaire
Enfin, les nouvelles technologies contribuent elles-aussi à booster le vocabulaire des uns et des autres. Bon nombre d’applications ont vu le jour ces dernières années. Quizlet s’impose comme une référence en la matière. Il s’agit d’une application dont le fondement repose sur les cartes mémoires. Ces dernières facilitent la mémorisation du vocabulaire par les internautes. Ils peuvent même concevoir des listes comprenant les mots qu’ils souhaitent réutiliser.
L’application Mot du Jour est aussi sympathique pour les personnes qui souhaitent enrichir leur vocabulaire. Chaque jour, un nouveau mot est proposé et expliqué rapidement aux internautes. Cet apprentissage est même collaboratif car les utilisateurs peuvent envoyer un mot à découvrir à leur proche, sous la forme du jeu du pendu. Une fois découvert, la définition leur est transmise. C’est une manière ludique d’apprendre de nouveaux termes au quotidien car il s’agit d’un processus amusant, plus marquant.
Écrire demande l’utilisation d’une variété de mots et d’expressions. La langue française est riche. Alors, pour étoffer son vocabulaire et s’améliorer constamment dans l’écriture de textes, quels qu’ils soient, il est utile de mettre en application quelques astuces simples. L’idée est alors d’être proactif, d’avoir une volonté profonde d’apprendre toujours plus de notions, de s’inspirer du monde qui nous entoure. Cette curiosité définit généralement les écrivains et les rédacteurs qui ont envie de raconter une histoire, avec chaque mot.
(Crédit photo : pexels – Photo de Charlotte May)
